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CAMPAGNE DE SENSIBILISATION CONTRE LA CONSOMMATION DES SUBSTANCES PSYCHOTROPES : La parade de la DGSN: prévenir et protéger l’enfant

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La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a lancé, mardi, une campagne nationale de sensibilisation d’ordre préventif, qui s’étalera jusqu’à lundi prochain, afin d’informer nos enfants sur les préjudices causés par la consommation des substances psychotropes, selon le  communiqué de la DGSN. Une action préventive qui vient s’ajouter aux efforts déployés par cette institution pour faire reculer l’usage informel de ces médicaments qui sèment des troubles et la mort de plus en plus chez  nos jeunes, à travers le pays.

Le nombre de saisies record et le démantèlement de réseaux, révèlent l’ampleur  de ce phénomène au sein de notre société, notamment chez les jeunes  et atteste,  certes, que le plan de lutte contre  ces  pratiques illicites, de la vente et de la consommation des médicaments, en dehors du cadre législatif, a porté ses fruits en matière de répression. Mais l’action répressive elle-même, ne suffit pas, si l’implication du simple citoyen, au médecin, au pharmacien et d’autres acteurs  concernés  ne suit pas,  puisque, des personnes sans scrupules ciblent, les tranches vulnérables pour s’adonner à cette activité illégale,  très fructueuse en gains financiers pour les réseaux maffieux et mortels pour ses  consommateurs. Même nos établissements scolaires ne sont plus épargnés, de l’extérieur comme à l’intérieur. Aussi c’est dans des espaces fréquentés par les jeunes et notamment  les adolescents, que les semeurs de morts exposent et vendent ces psychotropes, il s’agit, faut-il le noter, des lieux et des espaces dédiés  aux  jeux vidéos, notamment.  Résultat : la consommation des psychotropes  a investi nos écoles, nos quartiers, les espaces de fast-food et d’autres lieux, pour la vendre d’une manière discrète  et souvent sans s’en cacher, à ceux et celles qui sont tombés dans les maillons de cette dépendance mortelle, au bout du compte.  Un phénomène  à l’origine, notamment, de la  violence  qui se manifeste au quotidien : vols, agressions, bagarres, dans les espaces publics ou dans nos stades,  comme l’ont souligné des spécialistes.  Un état des lieux qui n’est pas sans conséquences sur le  parcours scolaire  de l’adolescent, d’où la déperdition  importante d’élèves qu’enregistre le milieu scolaire. Pour faire face à ce phénomène et pour préserver  nos enfants et nos jeunes de sombrer et de tomber dans  les filets de la consommation, suivie en un laps de temps record, d’une dépendance de ces poisons,  la DGSN, dans le cadre de cette campagne nationale a mobilisé  son personnel  spécialisé dans le domaine de la lutte contre ces fléaux, dont celui de la vente et la consommation de la drogue. Jusqu’à lundi prochain, plusieurs journées d’information de proximité se tiendront simultanément, à travers  des stands d’informations, implantés au niveau des places publiques, des espaces connus pour  être plus fréquentés par les enfants et les adolescents, notamment ceux réservés aux jeux d’enfants, les  établissements de l’éducation et ceux de la  formation professionnelle,  des bibliothèques communales, maisons de jeunes et cybercafés. Des brochures contenant toutes les explications de la prévention de ces substances dangereuses et mortelles seront distribuées à cet effet. La DGSN a sollicité, à cette occasion, l’apport des  associations activant dans le monde de l’enfance et  la contribution des  médias, pour contribuer à l’ancrage du refus de se laisser prendre dans les maillons  des réseaux de la vente illégale des psychotropes et de s’accommoder avec l’usage  du numéro 1548 et le 17, pour signaler de façon anonyme « toute activité de  vendeurs de la mort.»
 Mohamed Amrouni

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