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Bouira : Les prix des fruits et légumes flambent

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Les marchés alimentaires à travers les quatre coins de la wilaya de Bouira, à 120 kilomètres à l’Est de la capitale, Alger, s’agitent dans une effervescence inégalée et la vie des citoyens devient de plus en plus chère. Les prix des produits alimentaires de large consommation, fruits et légumes en particulier, grimpent vertigineusement et sans cesse et affichent des côtes impressionnantes pour ne pas dire délirantes et rébarbatives. Une envolée des prix qui en a réellement désorienté plus d’un. Les marchands des fruits et légumes eux-mêmes s’interrogent sur cette spirale qu’ils n’arrivent plus à comprendre et dont bon nombre parmi eux, notamment les commerçants ambulants qui sillonnent les villes et les villages de la wilaya, a suspendu temporairement les activités en attendant les jours meilleurs et la stabilité des prix des produits qu’ils proposent à la vente. La pomme de terre qui reste un élément de base dans la cuisine locale devient presque inaccessible puisque elle est cédée entre 50 et 60 alors que l’oignon, les tomates ont atteint respectivement 80 et 120 DA, les divers fruits, les poulets et les œufs empruntent la même courbe ascendante effrénée. La viande rouge quant à elle, elle demeure un produit de luxe que les bourses moyennes n’osent même pas s’approcher. La courbe de prix des produits de première nécessité ne cesse de monter au point où ils deviennent hors de portée de nombreux ménages dont le quotidien est fait de crainte, d’angoisse, et du sentiment que tout espoir est vain. Ce phénomène de vie chère récidivant aux conséquences fâcheuses et désastreuses sur de larges pans de la société se poursuit inexorablement et continue d’engendrer un problème épineux dont les mesures qui apporteront des solutions urgentes et appropriées à cette hausse des coûts tardent à venir. En attendant les citoyens, dans une colère résignée, digèrent en silence leur amertume et leurs inquiétudes et se demandent comment pourront-ils sortir de cette galère en attendant des jours meilleurs et une situation clémente les citoyens, notamment ceux issues des couches moyennes et défavorisées boudes les marchés et se contente du minimum.
Omar Soualah

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