N’était le danger auquel nous sommes tous confrontés, nous nous arrêterions à jamais d’écrire sur ce phénomène tant nous l’avions fait à travers de nombreux écrits, nous et un nombre important d’autres collègues, mais il faut convenir, les appels lancés par les citoyens à travers ces articles de presse n’ont eu aucun écho. Les chiens errants, c’est d’eux qu’il s’agit, continuent de circuler librement à travers les villes, les quartiers et les champs, constituant un danger certain pour ceux qu’ils rencontrent, surtout la nuit. Combien sont-ils ceux qui ont été mordus gravement sans faire aucune déclaration ? Combien sont-ils ceux qui n’ont dû leur salut qu’à la vitesse de leurs jambes ou à l’intervention ‘armée’ de gourdins et de pierres de la part des passants ? Il y a longtemps, les communes organisaient régulièrement des campagnes d’abattage de ces canidés afin de préserver la santé des citoyens et leur éviter ce danger.
Il faut voir ces meutes qui se forment dès la nuit tombée, dans les cités et les quartiers où il y a toujours quelque chose à manger dans les poubelles ou des morceaux de pains qui trainent un peu partout, ou encore à l’abord des boucheries, en quête d’un os à ronger. Ces meutes sont encore plus nombreuses lors de la période de rut des chiennes qui trainent derrière elles des dizaines de chiens aux crocs menaçants.
Pourtant, la législation existe, les moyens aussi, et il ne faut aux responsables municipaux qu’introduire des demandes en ce sens et organiser des campagnes d’abattage, comme le faisaient leurs prédécesseurs qui avaient à cœur de préserver la quiétude et la santé de ceux qui ont voté pour eux. Ils sont très nombreux les citoyens qui interpellent les responsables locaux pour régler ce problème qui les touche directement dans leur vie de tous les jours.
Hadj Mansour
