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Au moment ou El Ghazi joue la care d’apaisement : L’intersyndicale déplore l’absence de dialogue

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Le ministre du Travail, de l’Emploi, et de la Sécurité sociale, Mohamed El-Ghazi, a appelé, hier, à la création d’une nouvelle dynamique de dialogue avec les partenaires sociaux, tandis que l’Intersyndicale, de son côté, a dénoncé des restrictions sur le libre exercice syndical et la répression des actions de protestation qu’elle a menées. Dans le cadre d’une Journée d’information sur le monde du travail tenue, hier, au siège du ministère du Travail, les représentants de l’Intersyndicale ont exprimé leur profond mécontentement, vis-àvis des restrictions en matière de l’exercice syndical et la répression des mouvements protestataires, dans leur action pacifique, par les forces de l’ordre. Si le partenaire social a salué l’initiative, il a appelé en revanche à l’organisation d’un «dialogue réel» entre l’État et les Syndicats indépendants afin d’aller vers un consensus serein et pérenne. Selon le secrétaire générale du Syndicat autonome des travailleurs de l’Éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura, le vécu des travailleurs de la Fonction publique est, largement, contradictoire avec le discours officiel de l’État, notamment en matière d’acquis et de pouvoir d’achat. Dans ce contexte, il a estimé que la grève représente la seule solution, et ce, vu la fermeture de tous les canaux du dialogue avec l’État, ajoutant que cette situation risque de prolonger le désaccord entre l’État et les partenaires sociaux. En outre, les intervenants dans cette journée d’information ont évoqué certaines revendications, entre autres, l’augmentation des salaires des travailleurs du secteur public, ceci en fonction de la flambée des prix des produits de consommation afin de protéger leur pouvoir d’achat, et la libération des syndicalistes détenus lors des mouvements protestataires. Pour rappel, le dernier mouvement protestataire de l’Intersyndicale, par rapport à l’abrogation de la retraite anticipée, tenu, novembre dernier, à Alger, a été sévèrement réprimé par les forces de l’ordre. En fait, certains Syndicats ont brillé par leur absence dans cette journée d’information, qui, selon eux, est inutile devant la fermeture de tous les canaux de dialogue par l’État. De son côté, le ministre du Travail, Mohamed El-Ghazi, s’est axé dans sa réponse aux interventions de l’Intersyndicale sur la promotion du dialogue social, et ce, en les appelant à créer une nouvelle dynamique de dialogue permettant de faire avancer encore plus ce secteur sensible, et, par conséquent, consolider le développement socio-économique du pays. Par ailleurs, le premier responsable du secteur a rappelé que le nouveau code du travail ne figure, toujours, pas dans l’ordre du jour du Gouvernement, ajoutant que ce texte sera préparé dans la sérénité, et en collaboration avec tous les partenaires sociaux. Selon lui, le nouveau code du travail sera exposé au Parlement et sera élu, lors des prochaines législatives, prévues pour le mois d’avril 2017.
Salim Lariche

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