Prés de 50% de baisse sur la demande du carburant a été enregistré, au lendemain de l’entrée en vigueur des nouvelles augmentations de trois dinars, dans le cadre de la loi des finances 2017. En effet, cet état de fait risque de perdurer, notamment avec le peu d’automobilistes enregistré dans les pompes à essence d’Alger-centre, ces deux derniers jours.
Désormais, l’augmentation de trois dinars sur les prix du carburant, approuvée par la loi des finances 2017, a déjà eu son impact sur le taux de la demande. Dans ce contexte, certaines pompes à essence au niveau d’Alger-centre ont enregistré un afflux au dessous de la moyenne des automobilistes, soit une baisse de près de 50% comparativement aux jours précédents, et ce au lendemain de l’entrée en vigueur de cette nouvelle tarification.
Certain pompistes, joints par nos soins, ont manifesté leur inquiétude par rapport à cette situation qui, selon eux, risque de perdurer encore plus ayant un effet directement négatif sur leurs recettes qui risquent, par conséquent, de dégringoler. En fait, le litre de l’essence normale est, actuellement, à 32,69 DA, idem pour le litre de l’essence super qui vaut, à présent 35,72 DA, et pour le litre de l’essence sans plomb avec 35,33 DA, tandis que le litre du gas-oil est à 20,42 DA.
Dans ce sens, les pompes à essence ont connu une image contradictoire avec une ruée, sans précédent, des automobilistes dans des longues queues pour faire le plein de leurs véhicules, avant la mise en place de la nouvelle augmentation, tendis que ces pompes se trouvent, actuellement, avec une clientèle au dessous de la moyenne.
Du côté des automobilistes, le mécontentement a été visible chez eux vis-à-vis de cette nouvelle augmentation sur les prix du carburant. Selon eux, cette dernière est inexplicable, représentant une nouvelle charge financière à prendre par eux.
Pas de grève générale des commerçants sur Alger !
Contrairement aux appels à la grève générale des commerçants, lancés dans les réseaux sociaux, les commerçants d’Alger n’ont pas répondu présents. En effet, la quasi-totalité des magasins et boutiques ont ouvert hier. Certains commerçants d’Alger, joints par nos soins, ils ont argué leur réponse négative par l’absence d’un cadre administratif officiel encadrant cette grève. Cependant, dans certaines wilayas à l’instar de Tizi Ouzou, Bejaïa, Bouira, et Boumerdès, la réponse a été, quasi-totalement positive, par conséquent, touts les magasins et boutiques ont fermé leurs portes protestant à la mise en œuvre de la loi des finances 2017.
Les commerçants de ces régions ont dénoncé les augmentations, comprises dans ce texte, sur les prix de plusieurs produits, notamment ceux de large consommation, ajoutant que la hausse de deux points sur les Taxes de valeur ajoutée (TVA) constitue une atteinte directe au pouvoir d’achat du simple citoyen, notamment des moyennes et faibles classes, et ce en fonction de leurs salaires médiocres.
Salim Lariche
