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Apiculture : Ferroukhi décline sa feuille de route

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Étant au centre des préoccupations des autorités, la filière apicole connaîtra, selon les responsables du secteur, un nouveau souffle. C’est, en tout cas, ce que promet le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid-Ahmed Ferroukhi. En marge, samedi, de la Foire internationale du miel qui s’est tenue du 22 au 31 octobre à Alger, Sid-Ahmed Ferroukhi a en effet indiqué que son secteur allait mettre en œuvre, dès 2016, une feuille de route pour développer la filière apicole, visant essentiellement l’amélioration de la productivité et l’élaboration des normes de qualité du miel d’Algérie. Le ministre a affirmé que cette feuille de route permettra de consolider les efforts consentis dans le développement de la filière, et définira la vision future du ministère de l’Agriculture et du Développement rural concernant l’amélioration de la qualité des produits apicoles. Le même responsable souligne que suite à des réunions de concertation avec les différentes organisations et associations professionnelles, le ministère a désigné des groupes de réflexion, chargés de faire des propositions portant sur l’amélioration de la productivité et de la qualité du miel en prévision d’exporter vers le marché international. Parmi ces axes, Ferroukhi a cité la création d’un laboratoire d’analyse et de contrôle de la qualité et l’élaboration de normes et paramètres, afin de faire connaître le miel d’Algérie. Le ministre a soutenu que l’apiculture avait connu un développement important durant ces 15 drnières années, aussi bien en quantité de production qu’en nombre d’apiculteurs qui dépassent 30 000 professionnels. à noter à ce titre que la production nationale du miel a atteint environ 56 000 quintaux cette année en baisse par rapport à 2014 (59 000 quintaux), l’objectif étant d’arriver à 100 000 quintaux d’ici à 2020. à cette récolte s’ajoutent, en outre, d’autres produits de la ruche comme la gelée royale, la propolis, le pollen, la cire et le venin d’abeille, qui servent aussi pour la production de produits cosmétiques. Les apiculteurs, de leur côtés, imputent la baisse de la récolte aux effets du changement climatique perceptibles à travers un décalage de saisons et le prolongement de la période de froid, qui perturbent la floraison, et ne favorisant pas la remontée du nectar. Ces professionnels relèvent également l’utilisation par les agriculteurs des pesticides dans des vergers où sont posées les ruches. ½ de l’utilisation des pesticides est l’une des raisons de la baisse des rendements constatés ces dernières années. Pourtant, l’agriculteur doit comprendre que les abeilles contribuent à hauteur de 40% aux rendement de son verger», affirme Ahmed Lâamour, apiculteur depuis 45 ans à Constantine. Ainsi, pour améliorer la production, le ministre a demandé aux apiculteurs potentiels d’investir dans la mise en valeur des parcours où ils font de la transhumance et la plantation d’arbres à haute valeur ajoutée comme l’eucalyptus, le jujubier et le caroubier. Il a aussi exhorté les professionnels à promouvoir le miel local, à travers la multiplication des foires et expositions, des journées scientifiques et des visites au profit du grand public, afin de connaître le produit national.
Ania N. C.

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