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Alors qu’il obtient un contrat de trois milliards de dollars en Algérie : General Electric entame une «descente aux enfers» aux USA

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D’après les dernières informations, General Electric doit conjuguer les beaux au passé simple. Les choses se sont compliquées pour le groupe depuis un certain temps.
Pourtant, l’année dernière, GE avait contracté un gros contrat avec l’Algérie et donnait l’image saine d’une société qui respire la santé. Sonelgaz avait octroyé un contrat de trois milliards de dollars à General Electric (GE), selon un communiqué du géant américain. Le contrat portait notamment sur des prestations de services de maintenance à long-terme pour 10 centrales électriques de la Sonelgaz, précisait la même source.
Dans le même temps, la filiale de GE mettrait à niveau la gestion technologique de 68 installations gazières dans le pays, ainsi qu’un logiciel d’exploitation baptisé Predix.
Il s’agit du plus important contrat de l’histoire de la filiale du groupe, General Electric Power Services, indique l’entreprise. Le système d’efficacité énergétique mis en place permettra de délivrer une puissance électrique de 420 mégawatts supplémentaires, précise la même source.
Aujourd’hui, les données semblent toutes autres pour le groupe General Electric, créé en 1892 et deuxième capitalisation boursière mondiale en 2005, qui poursuit une incroyable descente aux enfers, selon Loïk Le Floch-Prigent, ancien dirigeant de Elf Aquitaine et Gaz de France, et spécialiste des questions d’énergie.
Engagé depuis la fin de l’an dernier dans une folle politique de désengagements appelée par les analystes « recentrage sur le cœur de métier » le groupe General Electric, créé en 1892 et deuxième capitalisation boursière mondiale en 2005, poursuit une incroyable chute que plus rien ne semble pouvoir arrêter. Sorti de l’indice Dow Jones le 19 Juin 2018, General Electric entraine dans la tourmente les activités que lui avaient cédées les sociétés françaises CGE, Alstom, Thomson
2017 sonne le glas d’une politique chaotique qui va jusqu’à acheter Baker Hughes dans les services pétroliers et les financiers prennent le pouvoir avec l’aide du fonds activiste Trian Fund Management , c’est-à-dire que la logique industrielle disparait et la dispersion des actifs commence à fonctionner dans la satisfaction de la doctrine « pure player » qui a tant nui aux entreprises de production. De huit activités, on était passés à six, et maintenant à trois dans des agrégats qui tiennent plus de la communication (inventaire à la Prévert) que de la réalité : on vend du vent et les gogos achètent. General Electric est en train de disparaitre et le « cœur de métier « à savoir Aéronautique, Electricité et Energies Renouvelables est un cache-misère dont les cadres et les ouvriers ont bien conscience.
I.M. Amine

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