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Algérie-Finlande : Messahel et Soïn s’engagent à insuffler une nouvelle dynamique aux relations bilatérales

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Lors de sa visite, hier, au Centre européen d’excellence pour la lutte contre les menaces hybrides, en Finlande, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a souligné «la gravité de la menace terroriste et la mise à profit par les groupes terroristes et criminels d’internet et des réseaux sociaux pour le recrutement et la diffusion du discours radical», il a fait savoir que notre pays est «intéressé» par le développement d’une coopération, avec le dit Centre, qui est appelé à asseoir une relation de coopération avec deux institutions qu’abrite Alger : le Centre africain d’étude et de recherches sur le terrorisme (CAERT) et le mécanisme de coopération policière (AFRIPOL).

Indiquant, à cette occasion, après avoir assisté à une conférence animée par les responsables du Centre sur l’importance de la coopération internationale pour la prise en charge des nouveaux défis globaux, dont le terrorisme, le chef de la diplomatie algérienne, Messahel, a indiqué que «l’Algérie, pays stable dans un environnement marqué par de grandes turbulences», accorde, a-t-il poursuivi, «une importance primordiale à la stabilité, à la sécurité et à la coopération internationale dans ce domaine » d’autant plus, a-t-il souligné, que « la menace hybride est globale et la réponse doit être également globale et internationale » a précisé Messahel, à partir de Helsinki. Auparavant,  Abdelkader Messahel, s’est entretenu avec les membres de la Commission des Affaires étrangères du Parlement finlandais, que préside l’ancien Premier ministre, Matti Vanhanen, sur les relations bilatérales et sur les voies et moyens à même d’insuffler une nouvelle dynamique à la coopération algéro-finlandaise, en général et du rôle des parlements des deux pays, dans le développement des échanges entre l’Algérie et la Finlande. À cette occasion, le responsable finlandais et les membres de la Commission ont exprimé un «intérêt particulier» aux questions de lutte contre le terrorisme, de déradicalisation, ainsi que la situation dans la zone sahélo-saharienne, des questions sur lesquelles des réunions régulières de la Commission des Affaires étrangères et du Parlement finlandais se tiennent. Informant à cette occasion, les membres de la délégation finlandaise «des efforts de l’Algérie et les réformes menées par le président de la République, pour le renforcement des institutions de l’État et la préservation de la stabilité du pays» dans un environnement, poursuit Messahel, «très instable», marqué notamment par «la prolifération des menaces du terrorisme et du crime organisé », il a abordé, plus loin, la situation dans la région en soulignant que notre pays «suit avec intérêt les développements de la situation dans la région, notamment au Mali et en Libye» . Réaffirmant, à cette occasion, qu’Alger «encourage la promotion de solutions politiques et pacifiques qui préservent l’unité et l’intégrité territoriale de ces pays» le ministre, Messahel, a souligné, avec insistance la position d’Alger relative à son rejet des interférences étrangères en Libye qui compliquent» a réaffirmé Messahel «l’aboutissement du processus de règlement que mènent les Nations unies et que l’Algérie soutient» a-t-il précisé. Sur la dernière question de décolonisation en Afrique, inscrite à l’ONU, le Sahara occidental, en l’occurrence, comme l’a rappelé le ministre Messahel, à cette occasion, comme l’affirment, aussi, a-t-il indiqué, les différentes décisions de la Cour de Justice de l’Union européenne (UE), qui soulignent que le Sahara occidental est un territoire non-autonome, il a ajouté qu’Alger « soutient» les efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Horst Khler pour parvenir à une solution «acceptable pour les deux parties et qui pourvoit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental». De son côté, Vanhanen a indiqué que la Commission des Affaires étrangères «apprécie hautement l’échange qui a eu lieu avec Messahel et le rôle de l’Algérie» en faveur, a-t-il poursuivi «de la paix et de la stabilité dans la région et au-delà » a-t-il précisé. Auparavant,  le ministre s’est entretenu, à Helsinki, avec son homologue finlandais, Timo Soïni, sur les relations bilatérales entre les deux pays et des moyens à promouvoir en vue de renforcer davantage la coopération au bénéfice des deux parties. Se félicitant des relations traditionnelles, les deux ministres ont «réitéré» leur engagement à «travailler ensemble à l’effet d’insuffler une nouvelle dynamique aux relations algéro-finlandaises». Sur l’échange de vues et d’analyses sur la situation dans leurs régions respectives, les deux ministres ont, à ce propos, souligné l’importance d’une «plus grande coopération» entre l’Afrique et l’Europe, à la veille d’échéances importantes, dont la réunion ministérielle Union africaine-Union européenne de Bruxelles, et dans la perspective de la présidence finlandaise de l’UE qui débutera au courant de cette année.  Les deux parties ont également abordé « les défis globaux, tels que les changements climatiques, la migration clandestine et la menace terroriste, des questions sur lesquelles se dégage une convergence d’appréciation et une volonté partagée de travailler ensemble pour les juguler.» À cette occasion, Messahel a mis en avant les principes qui fondent la politique extérieure de l’Algérie, notamment l’équidistance, la non-ingérence et l’appropriation des processus de règlement par les parties concernées, des principes que M. Soïni a salué, tout en indiquant que son pays «partageait cette approche et poursuivra» la concertation politique avec l’Algérie sur l’ensemble des questions d’intérêt commun.
Karima B.

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