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AL-TITI AL-HABIB, ECRIVAIN ET ANALYSTE POLITIQUE MAROCAIN : « La lutte au Maroc a révélé le visage dictatorial du Makhzen »

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Affirmant, décembre dernier, dans un de ses écrits, qu’ « au Maroc, posséder un drapeau palestinien pourrait devenir un crime », l’écrivain et analyste politique marocain, Al-Titi Al-Habib, a affirmé, dans un écrit paru récemment que la lutte des organisations politiques et des droits de l’homme au Maroc « ont permis de briser la fausse image que le Makhzen a tenté de promouvoir » des années durant sur « la démocratie et la transition démocratique dévoilant le visage dictatorial » du régime marocain et son Makhzen.

L’analyste politique a expliqué, dans une contribution publiée sur le journal Al-Nahj El-Democraty (la voie démocratique : Ndlr) que le régime marocain a échoué dans l’utilisation de divers moyens pour imposer un siège et empêcher les travailleurs de rejoindre les rangs du parti démocratique marocain Nahj El-Democraty « afin de camoufler le vrai visage de la démocratie de façade » que le Maroc entretient et révélé par les militants, syndicalistes et acteurs de la société civile marocaine, dans l’une de leur victoire la plus importante contre un système « comprador », qui veut « commercialiser un visage artificiel de la démocratie et de la transition démocratique de façade ». Al-Titi Al-Habib qui avait affirmé, décembre dernier, qu’ «au Maroc, posséder un drapeau palestinien pourrait devenir un crime», a déclaré que son parti « s’est efforcé d’imposer plus de droits en préparation du déracinement de la tyrannie et de la construction d’une véritable démocratie populaire », en plaçant, a-t-il poursuivi, « les intérêts des travailleurs en tête de liste des revendications et incarnant la volonté et l’autorité du peuple marocain en lutte, qui est source de la légitimité politique et historique ».
Décembre dernier, alors que l’opinion marocaine manifestait son opposition à la normalisation des relations entre l’entité sioniste et le Maroc, décidé par le Roi et le Makhzen l’l’écrivain Titi El-Habib a indiqué que la possession du drapeau  palestinien pourrait devenir au Maroc « un acte criminel », et ce, suite aux  poursuites lancées par les éléments de sécurité du Makhzen contre les  opposants à la normalisation qui brandissent des drapeaux palestiniens lors  des mouvements de protestation contre toute relation avec l’entité  sioniste. Dans un article publié dans les colonnes du journal « Annahj Addimocraty », M. Titi  Al-Habib a fait savoir que les évènements survenus lors de ces mouvements de protestation « n’étaient pas un acte isolé, mais risquent de se  développer jusqu’à ce que la possession de l’emblème palestinien soit  considérée comme crime passible d’emprisonnement ». Il a affirmé que «l’alliance entre le régime du Makhzen et l’entité sioniste n’est autre  qu’une poursuite d’une politique qui se tenait dans l’ombre et qui a fait  surface aujourd’hui », a-t-il ajouté». Le journaliste et écrivain marocain, Titi El-Habib, dans sa réaction à la victoire de l’équipe nationale algérienne de la Coupe arabe des Nations, a estimé que « la victoire de l’Algérie en Coupe arabe des Nations Fifa2021 a été politiquement bénéfique, pour soutenir la résistance de nos peuples et de notre jeunesse «contre la normalisation avec l’entité sioniste usurpatrice », victoire qui a vu les drapeaux palestiniens hissés et capter par les Zooms des caméras du monde entier, un rappel à l’opinion internationale, de la lutte des palestiniens pour leur liberté, ce qui n’est pas pour conforter la politique sioniste de faire taire la voix des palestiniens. Avertissant que « le régime en place prépare le terrain pour la  criminalisation de tout acte de solidarité avec le peuple palestinien », il avait affirmé, décembre dernier, que le régime marocain « menace de frapper fort afin de défendre ses intérêts et de renforcer la  présence de ses nouveaux protecteurs », dont l’entité sioniste, faut-il le souligner. Dans son récent écrit, l’analyste politique a souligné que chaque fois que le parti al-Nahj Al-Democraty décide de mener une action de masse dans l’espace public, « elle est confrontée à des hordes de répression, fermant les salles ou jetant des matraques sur les têtes des militantes, militants et citoyens ».
Le militant du parti marocain a dénoncé, en outre, « l’utilisation, par le système policier marocain, d’une politique de deux poids deux mesures , permettant la tenue de festivals et conférences pour les partis et les forces alliées » au système politique en place, et interdisant, affirme l’écrivain «  l’utilisation des mêmes salles et espaces à son parti pour tenir son 5e Congrès national, même s’il a suivi les mêmes procédures que les autres partis marocains » précise le cadre du parti, dont ses membres et militants ont été des décennies durant le règne de Hassen II et celui de son fils, Mohamed VI, la cible de répression féroce des autorités marocaines. Il a souligné que le système du Makhzen « invoquait les mesures d’interdiction sanitaires et d’autres fausses justifications, telles que les travaux de maintenance des salles pour se justifier devant le parti politique ». Malgré ces mesures répressives, le militant du parti affirme que « la volonté de résister grandit et se renforce dans les rangs pour renforcer une conviction solidement établie et constituer le credo de l’organisation ». « La campagne de solidarité avec Al-Nahj Al-Democraty a été lancée afin d’obtenir son droit de tenir son 5e Congrès national, en présentiel et dans un espace public », une campagne de solidarité, indique l’écrivain, «  dans laquelle les forces vives aux niveaux national et international ont exprimé leur position de principe et ferme contre le régime policier marocain » qui s’intensifie «  à ce moment critique de l’histoire de notre peuple », a conclu Al-Titi Al-Habib. Le parti qui a été toujours la cible de répression par divers moyens du Makhzen, qui a accentué ses actions contre ce parti, notamment depuis l’établissement des relations entre Rabat et l’entité sioniste, en raison de l’attachement du parti Al-Nahj Al-Democraty, à la défense du droit incontournable du peuple palestinien à la liberté et l’Indépendance , laquelle position de principe que le parti Ennahj Al-Democraty a adopté dans ses positions affichées et en faveur du droit à l’autodétermination, du peuple sahraoui.
Karima Bennour

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