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Aïn Témouchent : les placettes publiques au grand bonheur des enfants

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Alors que la veille, et très tôt le vendredi, les salons de coiffure hommes et dames, les bains et les douches ainsi que les cafés ne désemplissaient pas, les clandos quant à eux étaient d’un grand service et d’une grande utilité le jour de l’Aïd. C’est ce que pouvait constater tout observateur sillonnant les rues et quartiers de la ville des thermes. Une ambiance bonne enfant régnait tout le long de la nuit du jeudi au vendredi. Beaucoup de chahut et de tapage empêchaient les gens de dormir. Les motocyclistes faisaient des parades et des exhibitions, non sans causer du vacarme. Et beaucoup de motocyclistes avaient enlevé les silencieux des tuyaux d’échappements de leurs motos. Aux environs de 22 heures quand le ministère des Affaires religieuses et du Wakf avait annoncé la fin du mois du Ramadhan, les gens quittaient leurs habitations et s’en allaient vaquer à leurs occupations. Directions prférées : les bains et les salons de coiffure drainaient de grandes foules et les chaînes se dressaient devant ces établissements. Il était 4heures du matin lorsque ce tableau s’offrait devant les observateurs et fidèles se rendant à la mosquée pour accomplir la prière du sobh. Une grande opportunité s’offre aux clandos avec les gens des localités rurales et zones éparses. La mise est double. Cependant, quand le transport public conventionnel fait défaut où la demande est plus importante que l’offre, le recours aux clandos est inévitable, surtout quand on sait que les taxieurs refusent de travailler quand la destination est celle des petits douars ou les cimetières. C’est peut-être rare de voir des femmes accompagnées de leurs enfants à une heure tardive de la nuit. Elles n’ont pas l’air de se presser et tout roule pour casser le temps. Sur un autre registre, une autre ambiance marquait l’attention des observateurs et témoins oculaires. C’est au niveau des placettes publiques. Des vendeurs tous azimuts occupent les lieux. On y trouve tout ce qui intéresse les enfants. Bonbons, brochettes, jouets, jeux de hasard, motocyclettes et bicyclettes. Qui veut bien crier sa marchandise. Vingt dinars le tour sur une moto et 10 dinars le tour de bicyclette. Un tour c’est environ 800m. Les cacahuètes, les feux d’artifice, les pistolets fonctionnant à l’aide de l’eau, les ballons, la calentita, le pois chiche salé, les œufs, les pétards, les lunettes de soleil, les chapeaux de paille forment le grand bazar de la première matinée de l’Aïd. Quand des fois deux frères ou deux sœurs ou un frère et une sœur n’ont pas assez d’argent pour acheter quelque chose à leur goût, ils cotisent pour l’avoir. Jadis il y avait des chevaux ou des chameaux. Prendre une photo sur un étalon ou sur un dromadaire était une occasion à ne pas rater, non pas uniquement pour les enfants mais aussi pour leurs mamans. Ces derniers temps cette exhibition n’est possible que lors des Ouaâda de Sidi Ahmed Bou Hadjar ou Sidi Mohammed Boutadjine. Visiblement les marchands et épiciers ont ouverts leurs magasins que durant la matinée. Beaucoup sont ceux qui ont répondu à l’appel de la direction du commerce et l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). A priori, une commission de contrôle élargie devait passer pour voir si les dernières mesures prises étaient prises au sérieux et exécutées à la lettre. Boualem Belhadri

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