Accueil RÉGIONS Aïn Témouchent : le débordement des fosses septiques apporte son lot de...

Aïn Témouchent : le débordement des fosses septiques apporte son lot de problèmes aux riverains à Béni-Saf

0

Les collectivités locales sont confrontées, ces jours-ci, au problème des fosses septiques.
C’est la trame d’habitations formant la corniche de Béni-Saf et plus précisément celles érigées tout le long de la voie maritime et celles qui donnent vers la plage du puits. C’est depuis le port et ses environs jusqu’à l’aquarium, soit une longueur d’environ 1200 m. Toutes ces habitations et villas, leurs eaux usées sont assainies par des fosses septiques vidangeables. En effet, le problème a surgi depuis peu et ce sont les riverains de la plage du Puits qui ont manifesté leur désarroi auprès des autorités locales. Il est bon de rappeler que le secteur des ressources en eau devait réaliser une station d’épuration pour récupérer et traiter toutes les eaux de Béni-Saf. Cependant, il est aussi utile de souligner que les habitations situées tout le long de la trame susnommée sont quasiment cédées en location. Un commerce florissant qui se pratique sans que les propriétaires ne versent un sou aux collectivités locales ou aux impôts. Une taxe d’assainissement à vocation touristique doit être impérativement imposée. Et cela va bien avec les activités pratiquées qui consomment beaucoup d’eau en période estivale, caractérisée par une affluence record d’estivants venus des différentes régions du pays et de France. La population de la ville de Béni-Saf double en été et se trouve confrontée à plusieurs problèmes en même temps, dont celui du débordement des fosses septiques. Il est à rappeler que ces cuves sont reliées à un collecteur principal. Et c’est quand la principale cuve commence à suinter que les riverains s’aperçoivent du danger qui les guette. Ce ne sont pas uniquement les riverains qui sont en danger mais le risque de contamination et de pollution menace aussi les nappes phréatiques et les eaux de baignade.
Dans ce cas, la commission de lutte contre les MTH (maladies à transmission hydrique) doit impérativement agir en conséquence. Tout d’abord, il y a lieu de vérifier l’information. A commencer par faire des prélèvements des eaux de boisson et de baignade pour les analyser, sans tarder. Il faut que tout le monde soit fixé et que les choses se fassent conformément à la réglementation en vigueur. Les habitants commencent à sentir les odeurs nauséabondes et la venue de nuées de moustiques notamment le soir. Citons aussi qu’une commission multidisciplinaire a été installée dans ce sens et devra se pencher sur ce sujet.
Enfin, les riverains de la plage du Puits exhortent le premier responsable de la wilaya d’intervenir pour trouver un dénouement heureux à ce problème.
Boualem Belhadri

Article précédentL’ère Rajevac avec les Verts commence lundi
Article suivantItalie : après le séisme, la vie tente de s’organiser