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ADOPTÉE A LA CLÔTURE DE LA 17E CONFÉRENCE DE L’OPCI : La Déclaration d’Alger pour renforcer la Oumma islamique

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Les travaux de la 17e Conférence de l’Union des conseils des pays membres de l’Organisation de la coopération islamique, (UPCI) ont repris hier au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal à Alger, et se sont clôturés par l’adoption des résolutions et de la « Déclaration d’Alger ». L es participants à la 17e session ont salué les propositions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant à consolider le dialogue, l’action et la solidarité entre les Etats du monde musulman, en vue de faire face aux défis actuels. Outre l’adoption du rapport de la 24e session du Comité général de l’UPCI et de ses annexes (rapports des 47e et 48e sessions du Comité exécutif de l’Union), en sus de la désignation du lieu et de la date de la 18e Conférence de l’UPCI et de la 49e réunion du Comité exécutif de l’Union, les recommandations prises à l’issue des travaux de ladite conférence, avec pour objectif de servir la Nation musulmane et défendre les peuples musulmans dans les fora internationaux, ont été clôturés hier après-midi par l’adoption des résolutions et de la « Déclaration d’Alger ». Des résolutions qui mettent en lumière l’engagement à mettre en œuvre et réaliser les objectifs et les principes de l’Union, partie intégrante du processus de la paix, de la démocratie et de la stabilité dans le monde islamique, et à préparer un terrain favorable afin d’inclure la Nation islamique dans la construction d’un monde où règnent la sécurité, la stabilité et le développement. Valorisant le rôle prépondérant de l’Union qui se trouve être la voix directe et indépendante des peuples musulmans, dont l’œuvre est basée sur les fondements de la justice, de la démocratie et du dialogue constructif afin de traiter les questions du monde islamique et proposer des solutions adéquates et prendre des stabilités et le développement de manière pacifique et équitable. Guidé ainsi par les principes et les objectifs énoncés dans la charte de l’OCI et de l’UPCI, la Déclaration d’Alger est en premier lieu sur « le respect des principes et les objectifs de l’union ». Dans ce contexte, « l’UPCI affirme son soutien indéfectible à la cause palestinienne et à la protection d’El-Qods, et aux droits légitimes et inaliénables du peuple palestinien, ainsi qu’à son droit à l’autodétermination et son droit de retour dans ses terres ». Une vision par laquelle l’Union « réitère son soutien à l’initiative arabe pour la paix. Concernant les fondements de la Religion musulmane, la Déclaration d’Alger met en avant « la nécessité de faire connaître les enseignements de l’Islam, afin de combattre la pensée et l’idéologie terroriste et l’extrémisme violent, et le fanatisme religieux, ainsi que la nécessité de faire face à la propagation de l’islamophobie et les organisations terroristes ». Une vision qui impose aux États membres de l’Union « d’appeler à la réactivation du rôle de la culture et de l’identité, afin de renforcer l’action commune en instaurant un projet culturel qui œuvre à rétablir les valeurs islamiques ». Des principes adoptés par l’ensemble des participants à la conférence d’hier, une preuve qui confirme l’intention de ces derniers à « appuyer l’organisation de manifestations continues de la jeunesse au niveau international, valorisant la dimension modérée de l’Islam, tout en renforçant les systèmes de valeurs, de traditions et des différentes cultures ». Par ailleurs, la Déclaration d’Alger a mis en exergue l’importance de la proposition de la Turquie concernant la « création d’un comité de minorités musulmanes dans l’Union ». La cause paLestinienne, La cause centraLe Comme ce fût le cas lors de la 16e Conférence de l’UPCI, qui s’est tenue à Istanbul le 10 décembre 2021, le rendez-vous d’Alger a réaffirmé qu’El-Qods n’est pas seulement la cause de braves musulmans, mais une cause commune de l’ensemble du monde islamique, et que défendre El-Qods, c’est défendre et protéger l’humanité, le droit, la paix, la justice et la civilisation. Interrogé sur le rôle de l’UPCI dans la réalisation d’une plus grande solidarité mutuelle entre les Parlements membres, afin de soutenir la lutte légitime du peuple palestinien non armé, le président du Conseil algérien de la nation, Salah Goudjil, estime que « la cause palestinienne a été et restera le pivot de l’action de l’Union, da sa lutte et de sa cause centrale. Le laxisme de la communauté internationale à son égard n’empêchera pas les États membres d’apporter toutes les formes d’aide et de soutien inconditionnel au peuple palestinien, jusqu’à la restauration de ses droits légitimes et l’établissement de son État, sur les lignes du 4 juin 1967, avec El-Qods comme capitale. Ceci est conforme aux références internationales, aux résolutions de légitimité internationale et à l’initiative de la paix arabe du Sommet de Beyrouth de 2002…La cause palestinienne nécessite une transparence totale dans toutes les positions. Nous, en tant que parlementaires, et en notre qualité de représentants des peuples passionnément liés à la cause de la Palestine et de la mosquée AlAqsa, avons la responsabilité d’exiger cette transparence, mais aussi de faire entendre la voix de cette cause dans le monde, à travers les mécanismes de la diplomatie…l’UPCI a déployé des efforts dignes d’éloges dans le domaine de la défense de la cause palestinienne ».

Rouhi Fattouh (président du conseiL nationaL paLestinien) : « Nous tenons à nos droits, nous ne nous rendrons jamais »
Après avoir présenté tous ses remerciements, au nom de la Palestine, à tous les peuples qui soutiennent la cause palestinienne, « terre des prisonniers et des martyrs », avec qui « ils partagent la souffrance de ce peuple, tout son héritage et ses sacrifices », le représentant de la délégation palestinienne, en la personne de Rouhi Fatouh, a débuté son discours en félicitant « l’aimable Algérie qui a toujours été du côté de cette cause », affirmant tout le soutien de la Palestine pour être « au service de la communauté musulmane ». Dans son allocution, le président du Parlement palestinien a souligné que « le sang des martyrs est versé partout. Vous avez été témoins de l’occupation et les massacres à Jénine, par ce gouvernement d’extrême droite qui est en train de détruire des maisons et tuer les Martyrs de la liberté. Cela n’empêchera pas les Palestiniens de lutter contre cette Israël qui reste le dernier colonisateur, alors que le gouvernement de la Palestine est sous pression de cette politique de nettoyage, et a goûté à l’amertume de l’occupation, témoignant de choses horribles. Mr. Fattouh, dans des déclarations pleines d’émotion, a poursuivi : « la Palestine est pour les Palestiniens, nous tenons à nos droits, nous ne nous rendrons jamais, nous sommes les détenteurs des droits, malgré le support aux sionistes à travers le monde, en moins d’un mois, nous avons eu plus de trente martyrs. Face à ce silence international, du support de l’ONU et des États-Unis, il est du devoir de la communauté internationale d’étudier les répercussions des Israéliens, pour offrir la protection pour les Palestiniens contre leur massacre, des dossiers soumis ces derniers temps aux organisations Internationales. Mr Abbas a fait un appel aux factions palestiniennes pour une action, nous remercions, à ce sujet, les efforts de Tebboune, qui a toujours milité pour un accord sur la réconciliation entre les factions palestiniennes, renforcer le dialogue sans les laisser les interférences et l’ingérence l’étrangère, qui ne concerne pas uniquement la Palestine, contre ce plan colonial qui menace d’autres territoires. El-Qods est menacée, les frontières des Nations arabes également ».

Mohammad Bagher Ghalibafala (président du parLement d’Iran) : « La cause palestinienne reste vivante dans le cœur des musulmans »
Prenant parole devant ses homologues de l’Union, le président du parlement iranien a tenu à souligner « les action efficaces du Parlement Algérien », ainsi que « l’accueil chaleureux et hospitalier de ses homologues, Brahim Boughali et Salah Goudjil », en l’occurrence. Pour l’officiel iranien, « la création d’un nouveau mouvement dans la nouvelle carte du monde », est plus que nécessaire, afin de mettre en pratique la solidarité pour la paix et le développement durable, mettre l’accent sur le multiculturalisme, et mettre en avant le rôle des parlementaires islamiques. Une coopération étroite pour assurer la paix et la stabilité en tant que nouveau bloc de pouvoir, et protéger ainsi la souveraineté des États islamiques et empêcher l’étranger de s’immiscer dans les affaires internes des pays membres ». Dr. Bagher a également fait part de « la pauvreté, la crise alimentaire, le terrorisme, l’hostilité du monde occidental et les actions hostiles du régime sioniste contre le peuple palestinien », appelant à « des innovation stratégiques et un projet, tel que la mise en place de nouvelles structures afin de promouvoir la connaissance et la coopération entre les Nation islamiques, le développement des infrastructures, un marché commun, une union monétaire et financière ». Pour le parlementaire iranien, « La cause palestinienne est toujours vivante dans le cœur des musulmans. La résistance palestinienne a montré que les groupes se sont renforcé, les alliances augmentent leurs pouvoirs ». Pour finir, le représentant de la délégation iranienne a cité «les efforts algériens pour unifier les rangs palestiniens », ajoutant que « la normalisation de certains pays n’a rien affecté dans la détermination des pays musulmans contre l’entité sioniste ».
Synthèse Hamid Si Ahmed

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