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A LA VEILLE DU 1ER NOVEMBRE : Le PAD exige la libération des détenus politiques et d’opinion

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À la veille de la célébration du 65e anniversaire du déclenchement de la Révolution de 54, le Pacte de l’alternative démocratique (PAD) a relancé encore une fois son projet de «transition démocratique» à travers «un processus constituant souverain» pour une Algérie nouvelle, réaffirmant son exigence de la libération de tous les détenus d’opinion et politiques comme préalable à toute sortie de crise. Dans une rencontre de ce pôle politique du camp des démocrates, qui regroupe sept partis (RCD, FFS, MDS, UCP, PT, PST, PLD) et l’ADDH, tenue hier au siège du MDS à Alger, il a été soutenu que cette solution est «progressiste, réaliste et en symbiose avec les revendications démocratiques, économiques et sociales du peuple». Dans un communiqué sanctionnant les travaux de cette rencontre, les forces de l’alternative démocratique ont rappelé la position du peuple qui «rejette clairement le régime autoritaire et corrompu ainsi que ses résidus qui forment le pouvoir de fait actuel et inspirent la tentative en cours de sa restauration par le simulacre du scrutin du 12 décembre prochain». Le même communiqué précise qu’une période de transition s’impose afin de « permettre au peuple à travers un processus constituant souverain de décider librement ». Cependant, le PAD a expliqué que cette démarche passerait par « l’élaboration et l’adoption d’une nouvelle constitution qui traduira ses aspirations démocratiques et sociales.» Dans le même sillage, le PAD a rappelé comme préalables à cette solution de sortie de crise, «la libération de tous les détenus politiques et d’opinion, l’arrêt immédiat de tous les actes de répression, de harcèlement judiciaire, de menaces contre les citoyens, responsables de partis, militants…, la levée de toute entrave à l’exercice effectif des libertés démocratiques.» Ceci afin notamment de consacrer et garantir la souveraineté nationale et le rejet de toute ingérence extérieure, ainsi qu’assurer l’indépendance effective de la justice en respectant tout de même les droits de l’Homme et les conventions internationales. Enfin, le PAD a décidé, après avoir installé les premiers comités de wilayas à l’intérieur du pays et ceux le représentant à l’étranger, d’engager un processus d’élargissement et d’ouverture du cadre qui les réunit à d’autres organisations et personnalités qui adhèrent aux principes politiques démocratiques et sociaux adoptés lors de la rencontre de proclamation du PAD, le 26 juin, et la convention du 09 septembre. Des signataires qui ont donné leur accord pour «s’associer avec toutes celles et tous ceux parmi les organisations et les personnalités qui adhèrent à leurs propositions pour les mettre en œuvre ensemble» indiquent les Forces de l’alternative démocratique dans leur communiqué.
Sarah Oubraham

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